dimanche 16 avril 2023

Culture au Burkina : Le Reggae city festival est de retour


En prélude à la 6e édition du Reggae city festival prévue se tenir du 28 au 30 avril 2023, à l’esplanade du palais des sports, le comité d’organisation a tenu une conférence de presse ce vendredi 7 avril 2023 à Ouagadougou pour lancer officiellement le festival. Après avoir fait un bilan des cinq éditions passées, le comité dévoile le programme des trois jours. Au cours de cette édition, les 35 ans de carrière musicale de l’artiste Ismaël Isaac seront commémorés.

Reggae City Festival, le premier village qui permet de connaître et de vivre le reggae, a été créé en 2015, avec une scène spéciale live. Il a été suspendu après l’édition de 2019. Pour ce retour, les innovations ne manquent pas, selon les organisateurs. « La particularité cette année est l’amélioration du plateau technique, le public étant de plus en plus exigeant. Sur le site du village, vous aurez de la musique », nous confie Karim Sama dit Sams’k le Jah, promoteur du festival et artiste musicien reggae.


Sam’s K Le Jah, promoteur du Reggae city festival

Cette année il y a la délocalisation du site : le festival va se tenir du côté de l’esplanade du palais des sports de Ouaga 2000. Dans le village, sont prévus un parking, un espace pour les enfants, une rue marchande, un salon de massage pour permettre au public de se détendre, un salon de coiffure… « Vous savez qu’actuellement, il y a beaucoup de gens, surtout des femmes, qui font des dreadlocks qu’il faut entretenir. Nous comptons leur donner des astuces pour mieux les entretenir », explique Sams’K le Jah, promoteur du festival. Une scène est spécialement dédiée à la gente féminine qui fait de la musique reggae afin de leur permettre de s’exprimer.

Le Reggae City Festival commémore les 35 ans de carrière musicale d’Ismaël Isaac. Et à cet effet un concert sera organisé le 30 avril sur le site. Plus d’une vingtaine d’artistes reggae et de troupes traditionnelles seront au rendez-vous.


Des artistes programmés au Reggae city festival

Pour les organisateurs de ce festival, « le reggae est une musique d’éducation, c’est une musique politique ». Dans un contexte de résilience et de patriotisme, la culture est l’une des manières pour relever le moral, se convainquent-ils.

Pour sa 6e édition, le prix d’entrée des 28 et 29 avril 2023 est de 1000 francs CFA afin de contribuer à l’effort de guerre et de 5000 francs le 30 avril pour le concert des 35 ans d’Ismaël Isaac. Le budget de la présente édition est estimé à 29 millions de nos francs.

Marina Ouédraogo

SOURCE: Lefaso.net

Burkina Faso : Reggae city festival 2023 pour renforcer la résilience des populations


Karim Sama dit Samsk le Jah

Le festival reggae City revient sur scène après trois années d’absence. Les promoteurs ont donné l’information ce 7 avril 2023 au cours d’une conférence de presse à Ouagadougou. Placé sous le thème « Reggae et racines », l’édition 2023 de ce festival va réunir les mélomanes pour faire preuve de résilience face à la situation sécuritaire que traverse le Burkina Faso.

« La musique arrive à renforcer le moral des uns et des autres. C’est une musique de guerrier. Ce festival va permettre aux uns et aux autres d’y croire et d’y arriver », selon le promoteur du festival Karim Sama dit Sams’k le jah. « Le reggae est une musique engagée pour le peuple. Tant que les gens luttent et ont de l’espoir, le reggae va exister, c’est une musique politique », renchérit-il.

Le festival reggae City entend mener sa participation pour soulager les victimes du terrorisme.  La réflexion continue de se mener sur les possibilités de collecte de fonds. Ceux qui sont ciblés par le festival sont les orphelins de guerre. Selon le promoteur, ils sont souvent oubliés et laissés à eux-mêmes. « Plusieurs enfants sont laissés pour compte. Nous réfléchissons sur comment les accompagner », ajoute-t-il.

Le festival est à sa 6e édition et se tiendra du 28 au 30 avril 2023 au palais des sports de Ouaga 2000.  Une vingtaine d’artistes conviés sont attendus par les mélomanes. Ce sont, entre autres, Rikson Dolex, Martin N’terry et le reggae maker ivoirien Ismaël Isaac. 

Le reggae est une musique urbaine principalement utilisée pour transmettre des idées socio-politiques, affirmer des valeurs et exprimer des attentes. Il dénonce, entre autres, la discrimination, la subordination et la bassesse.

Festival Reggae city 2023 : ‘’Positives vibes’’ du 28 au 30 avril à Ouagadougou

Sams’K Le Jah

La sixième édition du festival Reggae city se tiendra du 28 au 30 avril sur l’esplanade du palais des sports de Ouaga-2000. L’annonce a été faite par le promoteur du festival, ce 7 avril 2023 à Ouagadougou, lors d’une conférence de presse.

Après son report en 2019, c’est finalement les 28, 29 et 30 avril 2023 que se va se tenir la 6e édition du festival Reggae city. Ce festival sera placé sous la célébration du concert des 35 ans de carrière du Reggea maker Ivoirien, Ismaël Isaac.

Au programme, ce sont des prestations d’artistes, des concerts live, un village reggae édition, des galeries marchandes, des expositions, des espaces pour enfant, qui vont rythmer ce festival. Selon Karim Sama alias Sams’K Le Jah, promoteur du festival Reggae city, le festival se veut une dynamique de convier davantage les festivaliers autour de la musique reggae. Pour lui, il est question d’amener les festivaliers à se retrouver dans de bonnes vibrations à travers la musique de « Jah ».

Aussi, Sams’K Le Jah a laissé entendre que des innovations majeures vont concerner cette édition. Il s’agit de la délocalisation du festival au palais des sports de Ouaga 2000. Pour lui, cette délocalisation va permettre aux artistes de pouvoir bien faire le live.

‘’Reggae city, ce sont des concerts live’’

A cela s’ajoute le « reggae et racine ». Selon Sams’K Le Jah, il s’agit d’inviter les troupes de la musique traditionnelle à faire des créations pour trouver un équilibre « reggae et musique » traditionnelle car pour lui, le reggae tire ses origines dans la musique traditionnelle.

Toutes ces activités mises ensembles ont pour objectif de vendre l’image du Burkina Faso et aussi de contribuer au développement du pays, selon le promoteur du festival Reggae city.

« Reggae city, ce sont des concerts live. (…) Le village, c’est également permettre la promotion de nos produits locaux parce que, qui dit reggae, fait le lien avec l’Afrique traditionnel. Parce ce que c’est une musique qui vient de là, donc nous permettre de nous reconnecter avec nos valeurs traditionnelles, avec nos produits traditionnels, c’est-à-dire une vision endogène de ce qu’on fait, c’est pour nous super important », a-t-il indiqué.

Pour l’organisation de cette édition à laquelle il est attendu une vingtaine d’artistes, le budget estimatif est de 29 000 000 F CFA.

Au cours de cette conférence de presse, le promoteur de festival Reggae city a indiqué que le bilan des éditions passées a été positif. « Je dirai que c’est un bilan largement positif parce qu’à la première édition, sur les trois jours, le site était plein à craquer. Egalement, on avait des artistes qui sont venus et qui ont démontré que le reggae se vit », a-t-il soutenu.

Lazard Kola

SOURCE: Faso7

Musique : La 6e édition de Reggae City Festival prévue du 28 au 30 avril 2023

 

Karim-Sama-dit-Samsk-le-Jah-promoteur-de-Reggae-City-Festival
Karim Sama dit Samsk le Jah, promoteur de Reggae City Festival

La 6ème édition de Reggae City Festival aura lieu les 28, 29 et 30 avril 2023 à Ouagadougou. Le comité d’organisation a tenu ce vendredi 07 avril 2023 à Ouagadougou, une conférence de presse marquant le lancement de l’édition 2023 du Festival.

Après un temps de suspension due à la situation sécuritaire, Reggae City Festival revient avec des innovations à la clé. Concerts live, rue marchande, conférence, formations, espace enfants, jeux, sont au programmes de la 6ème édition, prévue du 28 au 30 avril 2023 au palais des sports de Ouaga 2000.

Selon Karim Sama dit Samsk le Jah, le promoteur de Reggae City Festival, il s’agit d’un village Reggae dont l’édition de 2023 est placée sous la commémoration des 35 ans de carrière musicale de l’artiste ivoirien Ismaël Isaac. 

C’est un Festival majeur avec une affluence estimée à plus de 10 000 festivaliers sur les éditions passées, dit-il. « Reggae City Festival se veut dans la dynamique de convier davantage les festivaliers. On va ériger les tentes rouges, jaunes, verts, pour convier les fans de reggae, les fans de la musique de Jah ».

Sur le plateau artistique, une vingtaine d’artistes reggaemen sont invités autour de la musique live. Le comité d’organisation entend innover avec la participation de la musique traditionnelle également en associant un espace enfants pour permettre aux tout-petits d’aller et s’y amuser.

Aussi, une galerie marchande de promotion des produits locaux sera ouverte aux festivaliers. « Qui dit reggae, fait le lien avec l’Afrique traditionnelle. Aussi, il y aura des restaurants et des barres. La présence aussi de maisons d’assurance, des ONG, des institutions, pour leur permettre d’avoir une interaction avec leur public et se faire découvrir. 


Cette année nous avons déniché des salons de coiffures spécialisés dans le traitement, l’entretien, des cheveux rasta ou dreadlocks qui seront sur le site pour donner des conseils sur nos cheveux », a détaillé Samsk le Jah.

L’édition 2023 de Reggae City Festival est  placée sous les 35 ans de carrière musicale de Ismaël Isaac. L’artiste et son équipe presteront aux côtés de bien d’autres artistes burkinabè dont Jah Kassa, Grand Docteur, Martin N’Terry, etc.

Le village sera ouvert de 10 heures à 3 heures du matin pendant tous les trois jours, selon le promoteur.


Akim KY 

SOURCE: Burkina 24 

dimanche 9 avril 2017

Reggae City Festival 2017 : La clôture en vidéo



Reggae City Festival édition 2017 a refermé ses portes le 26 mars 2017. Revivez en vidéo quelques moments de la soirée de clôture.


dimanche 2 avril 2017

3ème édition Reggae City Festival : « Lucky Dube à l’Honneur »


En 1979, lorsque Bob Marley chantait , le Burkina Faso à travers sa jeunesse, se voulait le fer de lance d’un exemple de révolution. Le courage et la détermination de son peuple n’ont pas fini de séduire le reste du monde. Poursuivant cette vision Sama Karim dit Samsklejah, Artiste-musicien, animateur, activiste, depuis mai 2015 a initié un festival de musique reggae dénommé Reggae City Festival. La reggae musique consciente qui joue un rôle majeur dans la nouvelle Afrique qui se dessine.

Pendant 96 heures, le plus grand village du reggae au Burkina Faso qui est le Reggae City Festival projet panafricain, plateau d’enrichissement culturel ,intellectuel et spirituel à caractère social et éducatif invite au partage et à la communion avec les professionnels, les mélomanes, les Fans.

Reggae City Festival, ce sont des concerts live gratuits, des conférences, des expositions ventes, des bars et restaurants pour le bonheur des festivaliers de cette 3 éditions qui s’est déroulée du 23 au 26 Mars au palais de la Culture Jean Pierre Guingané et au One Love Café avec comme invitée d’honneur NKULEE DUBE, fille de feu Lucky Dube.

Voulant faire du Burkina Faso une vitrine culturelle pour promouvoir le panafricanisme et la solidarité internationale les promoteurs ont associé la Côte d’Ivoire en invitant ‘’le fils de Jah’’ Kajeem et la promotrice des 24heures Reggae d’Abidjan Mme Geneviève Dagry appelée affectueusement Maman 24H. Suivant le protocole, elle a eu à rencontrer le ministre des Affaires étrangères et a saisi l’occasion pour présenter son projet pour les enfants rastas de l’Ong N’Klo Bakan aux invités de marque présents à cette 3ème édition. a reconnu Geneviève Dagry de retour à Abidjan.

Il faut rappeler que la 3ème édition de Reggae City Festival était sous le patronage du Ministre de la culture M. Tahirou Barry et le parrainage du Maire central de la commune de Ouagadougou, M. Armand Roland Pierre Béoundé et du DG de CIMFASO, M. Inoussa Kabore.


JB
Source: reggae2babi

mardi 28 mars 2017

Musique : Les premières notes de Adama Dicko sont « Jam Jam »


Pour sa première œuvre discographique, le jeune artiste Adama Dicko a choisi d’aller « doucement, doucement ». Avec son album intitulé « Jam Jam » (doucement, doucement, en langue fulfuldé), cet ancien élève coranique qui réside en Autriche veut se faire une place dans l’univers musical de son pays, le Burkina Faso. L’opus de 11 titres a été présenté le 25 mars 2017 à Ouagadougou, en marge du Reggae City Festival.

L’album est déjà sorti en Autriche, mais l’artiste qui était programmé pour le Reggae City Festival a voulu le faire découvrir par ses compatriotes. Adama Dicko invite les mélomanes à « aller doucement », mais lui est allé fort avec son premier opus. 11 titres qui font voyager entre reggae et blues.

En fulfuldé, dioula, français ou anglais, il chante des thèmes aussi divers les uns des autres. Dans une sorte d’autobiographie, le premier titre de l’album (Tounga Ko) parle d’aventure. Comme pour retracer la vie de voyageur que mène l’artiste. Du sahel burkinabè (notamment Djibo d’où il est originaire), il a visité différentes régions de son pays, avant de continuer son aventure dans les pays de la sous-région, puis en Europe et aux Etats-Unis.


C’est d’ailleurs dans ses voyages à travers les pays de la sous-région ouest africaine qu’il a appris à jouer le « n’goni », un instrument traditionnel de musique. Tous les 11 titres de l’album sont d’ailleurs agrémentés par les notes de cet instrument traditionnel de musique.

Cet album, baptême de feu a un côté engagé. L’artiste rend hommage à des grandes figures africaines, à travers le titre « Capitaine Sankara ». Tous ceux qui ont lutté pour une véritable indépendance de l’Afrique et pour la cause de l’homme noir sont magnifiés par Adama Dicko. Nelson Mandela, Patrice Lumumba, Marcus Garvey…


La corruption, le changement positif en Afrique, la jalousie, sont autant de sujets qui sont abordés à travers « Jam Jam ». « C’est un album qui parle beaucoup de l’Afrique. L’Afrique est le continent le plus riche, mais le plus faible en même temps », regrette-t-il. Ceci, parce que nanti d’immenses ressources naturelles, le continent ne « décolle pas » à cause du manque de vision de certains de ses dirigeants.

« C’est un album qui interpelle les consciences et j’espère que les Burkinabè comprendront le message », a déclaré Adama Dicko. Pour la promotion de son œuvre, l’artiste s’envolera pour son 2e pays, l’Autriche, ensuite l’Allemagne, avant d’envisager la conquête du marché new yorkais.

Tiga Cheick Sawadogo
Lefaso.net