mardi 28 mars 2017

Musique : Les premières notes de Adama Dicko sont « Jam Jam »


Pour sa première œuvre discographique, le jeune artiste Adama Dicko a choisi d’aller « doucement, doucement ». Avec son album intitulé « Jam Jam » (doucement, doucement, en langue fulfuldé), cet ancien élève coranique qui réside en Autriche veut se faire une place dans l’univers musical de son pays, le Burkina Faso. L’opus de 11 titres a été présenté le 25 mars 2017 à Ouagadougou, en marge du Reggae City Festival.

L’album est déjà sorti en Autriche, mais l’artiste qui était programmé pour le Reggae City Festival a voulu le faire découvrir par ses compatriotes. Adama Dicko invite les mélomanes à « aller doucement », mais lui est allé fort avec son premier opus. 11 titres qui font voyager entre reggae et blues.

En fulfuldé, dioula, français ou anglais, il chante des thèmes aussi divers les uns des autres. Dans une sorte d’autobiographie, le premier titre de l’album (Tounga Ko) parle d’aventure. Comme pour retracer la vie de voyageur que mène l’artiste. Du sahel burkinabè (notamment Djibo d’où il est originaire), il a visité différentes régions de son pays, avant de continuer son aventure dans les pays de la sous-région, puis en Europe et aux Etats-Unis.


C’est d’ailleurs dans ses voyages à travers les pays de la sous-région ouest africaine qu’il a appris à jouer le « n’goni », un instrument traditionnel de musique. Tous les 11 titres de l’album sont d’ailleurs agrémentés par les notes de cet instrument traditionnel de musique.

Cet album, baptême de feu a un côté engagé. L’artiste rend hommage à des grandes figures africaines, à travers le titre « Capitaine Sankara ». Tous ceux qui ont lutté pour une véritable indépendance de l’Afrique et pour la cause de l’homme noir sont magnifiés par Adama Dicko. Nelson Mandela, Patrice Lumumba, Marcus Garvey…


La corruption, le changement positif en Afrique, la jalousie, sont autant de sujets qui sont abordés à travers « Jam Jam ». « C’est un album qui parle beaucoup de l’Afrique. L’Afrique est le continent le plus riche, mais le plus faible en même temps », regrette-t-il. Ceci, parce que nanti d’immenses ressources naturelles, le continent ne « décolle pas » à cause du manque de vision de certains de ses dirigeants.

« C’est un album qui interpelle les consciences et j’espère que les Burkinabè comprendront le message », a déclaré Adama Dicko. Pour la promotion de son œuvre, l’artiste s’envolera pour son 2e pays, l’Autriche, ensuite l’Allemagne, avant d’envisager la conquête du marché new yorkais.

Tiga Cheick Sawadogo
Lefaso.net

jeudi 23 mars 2017

Kajeem au Reggae City Festival


K. Jeem artiste ivoirien est arrivé à Ouagadougou ce mercredi 22 mars 2017. Le public de Ouagadougou aura la primeur des chansons de son tout nouvel album, a-t-il promis. L’événement se tient du 23 au 26 mars 2017.


Nkulee Dube au Festival Reggae City de Ouagadougou


Ouagadougou se transforme en capitale du reggae du 23 au 26 mars 2017 à l’occasion du festival « Reggae City ».

Considéré comme le plus grand festival de reggae au Burkina Faso, cet évènement accueillera des icônes de la musique reggae du Burkina et d’Afrique. Invitée spéciale, Nkulee Dube, la fille du regretté musicien sud africain Lucky Dube.

Nkulee Dube ravie, à son arrivée, de participer au festival : « Mon père était au Burkina en 2000, je suis très contente d’être là aussi, j’aimerai aller dans les mêmes endroits où il a été »

Au programme, des concerts mais également des débats, des projections de films.

Le Festival qui en est à sa troisième édition a été lancé par Sams’K Lejah, leader du Balai Citoyen et figure africaine des mouvements citoyens. Ce festival a pour ambition « fédérer la jeunesse, faire de Ouagadougou une vitrine du reggae, et de contribuer aux cotés des décideurs et des populations, à travailler pour mieux vivre ensemble dans la tolérance, la paix, et stabilité ».

Publié par AFRICA TIME FOR PEACE

mercredi 22 mars 2017

Reggae City Festival 2017 : Nkulee Dube est à Ouaga



Elle était annoncée par le promoteur du Reggae City festival, Sams’K Lejah à la conférence de presse du 10 mars 2017. Nkulee Dube, la fille de la défunte star sud-africaine, Lucky Dube  a atterri à l’aéroport international de Ouagadougou ce mercredi 22 mars 2017.

A Ouagadougou comme invitée d’honneur de la 3e édition du festival « Reggae city » qui se tient du 23 au 26 mars, c’est toute émue que Nkulee Dube dit être revenue sur les pas de son défunt père. « Mon père était au Burkina en 2000, je suis très contente d’être là aussi, j’aimerai aller dans les mêmes endroits où il a été », dit-elle.

Cependant, Sams’K Lejah rassure que son invitée n’est pas en tourisme. Elle prendra part à la soirée d’hommage à son père, et en tant qu’artiste, elle interprètera des chansons de Lucky Dube avec d’autres artistes sur scène. « Chose qu’elle fait d’habitude à ses concerts », précise-t-il.

« Son père était une bête de scène, elle aussi a de l’énergie sur scène, venez la découvrir », lance Sams’K Lejah pour conclure.

Revelyn SOME



vendredi 10 mars 2017

Reggae City Festival : La 3e édition du 23 au 26 mars 2017


Cette année encore, le Reggae City festival aura lieu à Ouagadougou. Cette fois, ce sont quatre jours qui seront mis à profit pour distiller les vibrations positives. Conférences, projections débats, galeries marchandes, et bien sûr des concerts sont prévus avec des artistes burkinabè et d’ailleurs. C’est au cours d’une conférence de presse à Ouagadougou, dans la soirée ce 9 mars 2017 que les organisateurs ont annoncé les couleurs.

C’est l’une des innovations de cette 3e édition du Reggae City Festival. Au lieu de 72h comme les deux précédentes, celle de 2017 va s’étaler sur 4 jours, les 23, 24,25 et 26 mars 2017 à Ouagadougou.

Selon l’initiateur du festival, Sama Karim dit Sam’s K LeJah, cette édition comme celles qui sont passées, posera des jalons pour fédérer la jeunesse, faire de Ouagadougou une vitrine du reggae. Il s’agira également de contribuer aux cotés des décideurs et des populations à travailler pour mieux vivre ensemble dans la tolérance, la paix, et stabilité.

« La jeunesse d’une nation a le droit au rêve, et nous devons tous y contribuer…aidez la jeunesse à rêver, à se réaliser, à s’épanouir », a confié Sam’s K LeJah pour qui quand une jeunesse ne rêve pas, elle peut devenir dangereuse. 

La drogue, l’alcoolisme, les accidents de la route, les sachets plastiques, « tout ce qui peut nuire à la vie paisible des rastas », seront abordés au cours de ces 4 jours à travers les conférences, les concerts. Le Reggae City Festival, c’était plus de 15 000 festivaliers en 2016, et les organisateurs espèrent cette année, aller au-delà de ce chiffre.

Pour ce faire, des artistes comme Sana bob, Jah Verity, Kajeem, Freeman Tapily, Natremi, Nana Sabari, Jean Zoe, Nourat, Zmo, Sountong-Nooma seront sur scène, aux côtés d’autres artistes. La fille de Lucky Dube, célèbre reggae maker sud-africain disparu, sera également à Ouagadougou à l’occasion du festival. Nkulee Dube qui chante également viendra pour des témoignages sur la vie de son père. 

C’est le maire de la ville de Ouagadougou Armand Pierre Beouindé qui sera le parrain, alors que le ministre de la Culture, des arts et du tourisme Tahirou Barry en sera le patron.


« On est tous politiciens. Il faut qu’on arrête les stigmatisations, et travailler à briser les barrières afin de fédérer tout le monde. Ce n’est pas parce qu’il est maire qu’il n’aime pas le reggae. Je ne peux empêcher les gens de voir politique quand ils veulent voir les choses ainsi. Il n’y a pas moyen de récupérer le festival », a rassuré l’initiateur quand on lui demande si le festival ne se politise pas avec des parrains qui ont tous des chapelles politiques.

Avec un budget de 40 millions, les organisateurs qui disent ne l’avoir pas encore bouclé promettent quand même respecter le rendez-vous pour le grand bonheur des amoureux du reggae qui auront droit à des spectacles gratuits au One Love Café et à la maison de la culture Jean-Pierre Guingané.

Tiga Cheick Sawadogo
Lefaso.net


jeudi 9 mars 2017


Le promoteur du Reggae city festival, Sams’K Le Jah, a tenu un point de presse ce jeudi 9 mars 2017 à Ouagadougou. Cette rencontre visait à dévoiler les grandes lignes de ce festival qui se tiendra du 23 au 26 mars au palais de la culture Jean-Pierre Guingané.

Reggae city festival est un village 100% reggae et gratuit. Durant 96 heures, il sera animé, entre autres, par des concerts reggae, des projections de films, des conférence-débats et des expositions vente d’articles. « C’est sur des thématiques liées au rastafarisme, au reggae, à l’humanité de façon générale et à certaines problématiques qui concernent le continent africain », a affirmé le promoteur, l’artiste Sams’K Le Jah.

Reggae city festival vise également à fédérer la jeunesse et de faire de Ouagadougou une des plaques tournantes de ce mouvement. «  Nous souhaitons que lorsqu’on cite deux pays ou trois pays où le reggae vit que le Burkina Faso soit une référence. C’est ça notre combat de tous les jours », a  déclaré Sams’K Le Jah. Il informe que Nkulee Dube, la fille de Lucky Dube, prendra part au festival comme invitée d’honneur. « C’est pour nous un moyen de rendre hommage à son père à travers ce festival », précise le promoteur du festival.

Pour cette édition, c’est le maire central de la commune de Ouagadougou qui a été désigné comme parrain. « La ville de Ouagadougou est une ville hautement culturelle et se doit d’être accompagnée par les premières autorités communales » a-t-il expliqué.

Il ajoute que c’est une contribution du festival aux cotés des autorités communales à la sensibilisation sur des questions de santé publique au sein de la jeunesse comme la drogue, l’alcoolisme, des accidents de la route, des sachets plastiques, etc.


Ce festival ce déroulera du jeudi 23 au dimanche 26 mars 2017, à Ouagadougou. L’événement a rassemblé plus de 15 000 spectateurs en 2016 et le comité d’organisation veut atteindre le nombre de 20 000 festivaliers cette année. L’innovation majeure pour cette édition de 2017 c’est de passer de 72 à 96 heures avec un budget prévisionnel de 40 millions de F CFA.  Pour cet acte III, les artistes invités sont, entre autres,  Sana Bob, Jah Vérity, Kajeem, Nana Sabari, Jean Zoé, Nourath, Baliku, Z’mo, Adama Dicko.

En rappel, c’est en 2015 que le festival a vu le jour. Les deux premières  éditions ont connu la participation de grands noms de ce mouvement comme Tyrone Downie, Lascony, Naftaly ou Doumby Fakoly.

Jules César KABORE

Burkina24

Reggae City Festival : Sams’k le Jah et son équipe annoncent les innovations.


La machine du moulin est en marche. Les choses se précisent quant à la tenue prochaine de la 3è édition de Reggae City Festival à Ouagadougou. A cette fin, une conférence de presse s’est tenue hier jeudi 09 mars 2017 au centre culturel ‘’One love café’’ de Ouaga pour annoncer les activités, les artistes invités et décrypter les innovations. Conférence animée par les organisateurs dudit festival et qui a vu également la présence de plusieurs organes de presse.


C’est désormais une institution, Ouagadougou va une fois de plus se parer des couleurs lumineuses de la Reggae Musik. Et ce, durant 96 heures non-stop. Dès le 23 mars, ça sera l’ouverture du festival au palais de la culture Jean Pierre Guingané, qui servira d’ailleurs de cadre durant les 23, 24, 25 et 26 mars prochain. Pour cette messe spéciale du Reggae, plusieurs artistes de renoms sont attendus. Aux affiches, nous avons : Kajeem, Sana Bob, Jah Verity, Jean Zoe, Alassane NatremyNatremy, Nana Sabari, IsmoVitalo, Nourat, Sharaph Coulibaly etc…

Mais, l’artiste la plus attendue et invitée d’honneur est Nkulee DUBE, la fille de notre immortel Philip Lucky DUBE.

En termes d’innovations, le Festival se tient en 96h soit 4 jours. Pour Sams’K Le Jah, initiateur du Reggae city festival, l’objectif c’est « arriver à faire de Ouaga ce que souhaite les reggaeman burkinabè… Que Ouaga soit une place tournante du reggae et c’est ça notre combat ».

Pour y parvenir, des projections de films sont prévues, des rues marchandes, promotion de mets locaux, conférences publiques et surtout des concerts live. Sur ce dernier point, Sana Bob asserte qu’« Un concert de reggae c’est comme un conseil de ministres où les artistes disent ce que les conseillers ne disent pas… Donc faut inviter tous les politiciens ils vont entendre le cri du peuple »
C’est un concert gratuit auquel nul n’a le droit de se le faire conter.