mercredi 13 mai 2015

REGGAE CITY FESTIVAL 2015 : PARI RÉUSSI

Mareshal Zongo donne son soutien à Samsk LeJah
Le Reggae city festival a refermé ses portes avec la célébration de Bob Marley, ce lundi 11 mai 2015. Le palais de la culture Jean-Pierre Guingané où s’est tenu l’évènement a refusé du monde.

Débuté le Samedi 9 mai, le Reggae city festival, a drainé du monde, ce 11 mai dernier, jour dédié à Bob Marley. En marge des prestations des artistes invités, c’est un vibrant hommage qui a été rendu à Bob Marley à travers la reprise de ses chansons et la projection d’un film retraçant sa vie.

C’est un rêve qui s’est réalisé, a confié Karim Sama, Sams’K Lejah, promoteur de l’évènement. « Je suis heureux, très satisfait de cette première édition. J’ai rêvé et la jeunesse burkinabè m’a aidé à réaliser ce rêve. Les jeunes se sont amusés et il n’y a pas eu d’accident en dehors de quelques coupures de la SONABEL. C’est une raison de se battre encore pour avoir un pays normal ».
Mais son combat continue. Il ne compte pas baisser les bras face aux injustices. «Tant qu’on vit il ne faut pas s’arrêter. Peter Tosh disait : le seul endroit où se reposer, c’est dans la tombe», fait-il comprendre.

Cependant, pour l’édition, prochaine Sams’k voit grand. « Nous souhaitons avoir un public plus nombreux, dans un espace plus grand, avec une sonorisation encore plus grande, plus de sponsors pour soutenir la culture».

Pour une première édition, les festivaliers disent apprécier l’initiative de leur idole et ont souhaité que cela puisse se perpétuer. Un pari réussi pour les organisateurs. Rendez-vous est pris pour une prochaine édition en 2016.

Revelyn SOME

Burkina24

lundi 11 mai 2015

HÉLÈNE LEE AU REGGAE CITY FESTIVAL : « J’AI BEAUCOUP SOUFFERT DE LA MORT DE SANKARA »

Samsk Lejah et la marraine du Reggae City Festival, Hélène Lee 
La marraine du Reggae city festival, Hélène Lee est arrivée à Ouagadougou ce mercredi 6 mai 2015. La journaliste française, spécialiste de la musique jamaïcaine et ouest-africaine, auteur de plusieurs ouvrages sur la culture jamaïcaine et le développement du reggae et réalisatrice du film « le premier rata», aura pour tâche d’animer des conférences –débats prévus pendant le festival.

Après son dernier passage au Burkina sous l’ère Sankara, Hélène Lee dès son arrivée dit toute sa satisfaction d’être revenue et ce, après l’insurrection qui a réhabilité le nom de Thomas Sankara. « J’ai beaucoup souffert de la mort de Sankara », confie-t-elle.

« Je suis encore plus touchée de savoir que le mouvement rasta y a joué un rôle parce que ça été   tout mon espoir, je me suis battue pour la musique reggae… C’est le rôle que j’attends du reggae depuis toujours. C’est la musique par laquelle les gens peuvent disent ce qu’ils veulent », ajoute-elle.

Pour avoir travaillé 40 ans sur le mouvement rasta, Hélène Lee a la lourde tâche de partager ses nombreuses connaissances sur ce mouvement avec les festivaliers.

Pour le promoteur, Sams’k Lejah, c’est le but du festival, allier le côté festif au côté intellectuel car dit-il « beaucoup de gens font la musique reggae et ne connaissent pas son histoire ».

Il invite de ce fait les femmes à participer massivement pour « réveiller le côté héroïne qui dort en elles », car aborde –t-il dans le même sens que la marraine, « la première communauté rasta était des femmes. On a vu le rôle des femmes ici lors des marches ».

Contrairement aux clichés qu’on les uns et les autres des rasta, souvent traités de drogués Hélène Lee dit que « le mouvement rasta n’a rien à voir avec le fait de fumer de la marijuana ».

Pour elle, le reggae prône l’égalité entre l’homme et la femme, le reggae n’est ni une religion, ni une secte, ni raciste. C’est une philosophie rasta. C’est la musique qui peut porter les paroles de la rue, les paroles du peuple.

Son film « Le premier rasta » sera projeté au festival qui se tient du 9 au 11 mai.

Reveline SOME

Burkina24

Reggae City Festival : La mère du reggae africain Helène Lee est arrivée à Ouagadougou


Reggae City Festival ou le village pour célébrer la disparition du célèbre chanteur Jamaïcain Bob Marley aura lieu du 9 au 11 mai. 11 mai, date anniversaire de la mort de père du reggae, considérée désormais comme historique par la jeunesse du monde, Sam’s K Le Jah ne veut pas y rester en marge. L’évènement sera rehaussé par la présence d’Hélène Lee, la marraine. Une dame qui a propulsé des artistes comme Alpha Blondy, Tiken Jah Fakoli, Salif Keita, etc. Elle a foulé le sol burkinabè ce mercredi 6 mai où l’attendaient l’initiateur du festival et l’ensemble de la famille des rastas.

Reggae City Festival sera une réalité dès demain 9 mai. Sam’s K Le Jah et son staff mettent les petits plats dans les grands pour la réussite de l’évènement. Mercredi, ils étaient à l’aéroport international de Ouagadougou pour accueillir la marraine, Hélène Lee. Un moment de joie que le reggaeman dit manquer de mot pour l’exprimer. « Les mots me manquent pour lui dire combien je suis content qu’elle soit venue. Pour nous, ce sont des rêves de gamin qui se réalisent ainsi. Ceux de pouvoir profiter de son expérience. Hélène Lee est une icône de la musique reggae. Elle est un modèle exemplaire qui nous a toujours inspirés. Je pense que nous allons beaucoup apprendre d’elle durant ce festival », a déclaré Sam’s K Le Jah tout heureux.

Des années sont passées et Hill ne s’était pas rendue au Burkina. C’est donc une joie pour elle d’être au Faso avec l’espoir de retrouver de vielles connaissances. En attendant de revenir plus clairement sur l’essence de ce genre musical, la marraine a laissé entendre que le reggae est un moyen extraordinaire de communication, une autre façon de mieux-être. « Le reggae c’est toute une culture, c’est tout un concept qui permet de véhiculer les messages de conscientisation, de paix et surtout d’amour », dit-elle en substance.

Notons que l’objectif de ce festival, selon l’organisateur, « est de contribuer à faire du Burkina Faso une vitrine de la culture dans la sous-région, de rassembler tous les fanatiques de la musique et plus particulièrement du Reggae et d’utiliser la musique comme vecteur de cohésion sociale, de paix, de travail et de promotion de la culture ». Hélène Lee est une journaliste française spécialiste de la musique jamaïcaine et Ouest-africaine. On apprend qu’elle s’est toujours battue pour la promotion de la musique reggae. « Le reggae représente beaucoup pour moi », a-t-elle confié. D’autres invités de marque tels Doumbia Fakoly, Kajeem ou Ismaël Isaac sont aussi attendus.

Reggae city consiste en l’installation d’un village du reggae sur 72h où se déroulent des concerts, des projections de vidéos, des exposés-débats, des expositions-vente d’articles rasta, buvettes et restaurants. Ce sera au Palais de la Jeunesse et de la culture Jean Pierre Guingané.

Bassératou KINDO
Lefaso.net


vendredi 8 mai 2015

Sams`K Le Jah: ‘’Ce n'est pas parce qu'on a échoué dans la vie qu`on devient rastaman’’

Sams’K Le Jah et Hélène Lee
La première édition de Reggae city festival, initié par Sams’K Le Jah, se tiendra les 9, 10 et 11 mai 2015, à Ouagadougou. C’est un festival qui commémore le 34e anniversaire de la disparition de Bob Marley et qui veut rendre aussi hommage à tous les ainés de la musique reggae. Le village sera animé, entre autres, par des concerts reggae, projection de films, conférence-débats, expositions vente d’articles etc…L’artiste Sams’K Le Jah nous donne les grandes lignes de cette célébration.

Comment est venue l’idée d’un festival reggae?
Reggae city festival, c'est le premier village 100% reggae. L'idée est partie du fait qu'on veut réunir autour de cette musique qui nous a bercés des années, arriver à réunir les fans et les pratiquants. Le Burkina à travers l'émission que j'ai conduite, pendant des années, il y a beaucoup de fans de reggae, mais il n'y a pas de cadre. Il faut attendre de temps en temps quelques concerts des grands frères comme Tiken Jah, Ismael Isaac ou Alpha Blondy pour que les gens se retrouvent et après c'est fini; soit le11 mai qui marque la date anniversaire du décès de Bob Marley pour qu'il y ait quelques petites manifestations et après c'est fini. 

Pourtant, les gens ont besoin de plus de temps pour savourer cette musique qu'ils aiment. Et c'est pour cela que je me suis dit au lieu de passer le temps à faire de petites manifestations, l'idéal serait de mettre en place ce qu'on a considéré comme étant un village où il y aura des maquis, restaurants, bars pour créer le côté festif et convivial. Mais en plus, moi j'ai toujours considéré le reggae et le rastafarisme comme étant une source de culture. C'est pour cela que je dis, si tu n'es pas cultivé, ce n'est pas la peine de faire du reggae. C'est une musique où il faut savoir pour donner. 

Quelles sont les grandes lignes de ce festival?
On aura des conférences publiques, des films documentaires  sur le rastafarisme et le reggae.  On parlera aussi des origines et de la philosophie qu'il est important de connaitre. Qui dit philosophie, origine du reggae, forcement aura une connexion avec l'histoire même du noir. Je me dis aujourd'hui qu'on a une jeunesse qui, à la limite divague ; car il n'y a plus de repère. Quand on prend nos manuels scolaires, rares sont les chapitres accordés à l'Afrique, aux valeurs positives africaines. Or ça, c'est super important pour un peuple comme Marcus Garvey l'a dit "un peuple sans la connaissance de son passé est un comme un arbre sans racines ». Et pour nous il est important de le relever. Donc en dehors de ces films documentaires il y aura les concerts live.

Les conférences seront animées par Doumbi Fakoly. C'est un monsieur qui est très attaché au côté spirituel de l'Afrique. C'est vrai on peut être chrétien, on peut être musulman, mais il est  bon de savoir que Jesus et Mahomet ont fait leur éducation spirituelle en Afrique. C'est vrai qu'il  y a  certaines personnes qui vont se sentir choquées, mais celui qui va se sentir choqué c'est quelqu'un qui ne connait pas l'histoire de la religion qu'il pratique. 

Après Doumbi Facoly, on a Evans Voice, le seul zoukeur engagé qui a passé une partie de sa vie à recenser les inventeurs et savants noirs parce que quand on regarde les manuels, on parle des théorèmes de Thalès et Pytagore. Or en réalité, ils n'ont jamais inventé de théorème. C'était des petits étudiants en Egypte ancienne. Ils sont venus prendre juste un peu, ils ont reparti en Grèce faire croire aux Grecs que ce sont eux qui ont inventé ces théorèmes... L'Afrique a inventé les mathématiques. Donc Evans Voice sera là pour développer cet aspect. Et  Lasconi, lui est un monsieur qui peut parler de Marcus Garvey pendant des semaines sans répéter la même phrase. Il est passionné de ce pan de notre histoire. Il a été sur la tombe de Christophe Colombe, il a beaucoup voyagé. Donc c'est tous ces gens qui viendront avec une nourriture intellectuelle, spirituelle pour les festivaliers. Et après on passe au concert.

Pourquoi le choix de Helen Lee pour le parrainage?
Le choix de Helen Lee pour le parrainage de ce festival, c'est tout simple. Je dis connais l'histoire d'un certains nombre d'acteurs qui ont contribué à positionner le reggae africain, spécialement. Même le reggae jamaïcain a été positionné par un anglais, Christ Black Well. Qui dit Helen Lee, fait tout de suite le rapprochement avec Alpha Blondy, Tiken Jah Facoly, Lucky Dube etc…. ce n'est pas n'importe qui dans la promotion du reggae singulièrement et dans la musique ouest africaine. 

L'un de nos combats a été de faire comprendre aux gens que ce n'est pas parce qu'on a échoué dans la vie qu'on devient rastaman. Non. C'est un chemin qu'on choisit pour cultiver le coté humble de la vie. Ca c'est super important. Donc arriver déjà à offrir un cadre pour que les gens puissent s'exprimer et je le fais gratuitement pour qu'il y ait le maximum de gens, afin que les jeunes qui viendront sur la scène comprennent qu'il y a un défi à relever. En plus quand je pense à un grand frère comme Ismael Isaac qui vient, a un groupe comme Reggae Light qui vient, j'ai un groupe le Top Sound Band avec lequel je joue, mais je souhaite que ce groupe se frotte à un autre pour qu'il y ait la concurrence et aussi un peu d'échange. 

Les dates sont les suivantes : 9, 10 et 11 mai 2015, à l'espace culturel Jean Pierre Guingané, c'est un espace à l'air libre, dans un petit stade où j'ai déjà fait un concert. Et le village ouvre de midi à minuit.  

Interview réaliser par Florence Bayala à ouaga

mercredi 6 mai 2015

En exclusivité le Spot Télé de Reggae City Festival

Samsk LeJah
Samsk Lejah installe pour la toute première fois au Burkina Faso, un village 100% reggae à travers Reggae City Festival les 9-10-11 mai 2015 au Palais de la Culture Jean Pierre Guingané de Ouagadougou.

Au programme : 3 conférences avec:
  •  Doumby Fakoly, 
  • Yvan Voice 
  • et Lascony.
 Des projections de films et des concerts live avec plus de 20 artistes qui se succéderont sur scène :

  • Wango Roger,
  •  Ismael Isaac, 
  • Bass Mandelson, 
  • Queen Adjoba, 
  • Kajeem, 
  • Hamed Faras, 
  • Samsklejah, 
  • Oceann, Oscibi, 
  • Vitalo, 
  • Freeman, 
  • Kabey, 
  • Petit Docteur, 
  • Sana Bob, 
  • Ablass Solo, 
  • Onasis, 
  • Mystic Africa, 
  • Reggae Light etc...

Reggae City Festival : pour la promotion de la culture et de la paix à travers la musique



dimanche 3 mai 2015

Venez vivre la fête du reggae au Palais de la Culture Jean Pierre Guingané du 9 au 11 mai



La première édition du festival de reggae dénommé Reggae City Festival se tiendra du 09 au 11 mai à Ouagadougou au Palais de la Culture Jean Pierre Guingané. 

Cette première édition est placée sous le parrainage de madame Hélène LEE, journaliste française, spécialiste de la musique jamaïcaine et ouest-africaine. Le festival regroupera des artistes du reggae du Burkina et d’ailleurs.

Au cour de 72 heures il sera question de montrer l’origine du reggae à travers des conférences, des concerts lives, des projections de films..., Il y aura aussi des expositions d’art et des dégustations.

Seront présents à cette fête de la musique reggae les artistes locaux et étrangers. On note la présence de Hamed Farras, Bass Madelson, Queen Adjoba, Sana Bob, Wango Roger, Mystic Africa, Kajeem, Ismaël Isaac, Reggae Light, Oscibi, Onasis, Vitalo,  Martin, Petit Docteur, Freeman, Kabey Konaté, Ablass Solo, Oceann, Kanujon X, Samsk Lejah

Faites un tour au Palais de la Culture Jean Pierre Guingané du 9 au 11 mai 2015 pour vivre la fête du reggae